Christian Leroy Trésorier du CNB et responsable du groupe de travail lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme rappelle :
« La profession d’avocat participe pleinement à la préoccupation sociale de sécurité publique de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT) et inscrit son action dans le cadre de l’autorégulation qui lui est reconnue en cette matière, dimension essentielle de notre indépendance.
Pour faire face à ces enjeux, le CNB a constitué un groupe de travail réunissant toutes les autres composantes de la profession (Conférence des Bâtonniers, Barreau de Paris, UNCA).
Ce groupe a participé très activement à l’élaboration par le Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment (COLB) de « l’analyse nationale des risques » (ANR) requise par les dispositions européennes. L’analyse nationale des risques vise à identifier, à l’échelle nationale, les principales menaces, vulnérabilités et le niveau de risque de blanchiment et de financement du terrorisme pour chaque secteur et profession concernée.
Au regard des menaces et des vulnérabilité mises en évidence, la profession d’avocat y est regardée comme présentant un risque modéré. La profession peut se féliciter de ce constat, mais elle ne doit pas relâcher ses efforts en ce domaine, notamment dans la perspective de la venue, à partir de juillet 2020, de la mission du GAFI (Groupe d’action financière) chargée d’évaluer l’efficacité du dispositif français de lutte et de prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.« .